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11 septembre 2013

Première réunion mondiale des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages: l'importance de coopérer par-delà les frontières pour combattre la criminalité transnationale organisée liée aux espèces sauvages et aux forêts

Image source - Cara Fuller @unsplash.com

Document non officiel
destiné uniquement aux médias

Bangkok, 7 mars 2013 – La première réunion mondiale des réseaux en charge de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages s'est tenue parallèlement à la 16e session de la Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), afin de renforcer les capacités de lutte contre la fraude et la coordination en la matière pour faire face à la grave menace des réseaux de criminalité organisée liée aux espèces sauvages.

Des responsables de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages venus du monde entier se sont réunis à Bangkok pour partager leur expérience de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et discuter des moyens de renforcer davantage encore la coopération. Il s'agissait notamment de représentants des dix réseaux ou groupes de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages actifs en Afrique, Asie, Amérique du Nord et du Sud, ainsi que des réseaux proposés et actuellement en discussion pour l'Asie centrale et de l'Ouest, et pour la région Océanie/Pacifique.

Les responsables de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages rencontrent des difficultés croissantes inhérentes au caractère de plus en plus organisé de la criminalité liée aux espèces sauvages, notamment la mauvaise coordination et la nature sporadique et à court terme des actions de lutte contre la fraude. Pour surmonter ces difficultés, les réseaux de lutte contre la fraude agissent par delà les frontières et les limites institutionnelles, et coordonnent l'action des agences de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages et des autres autorités compétentes, aux niveaux national, sous-régional et régional. En tant qu'instrument dynamique et collectif des gouvernements nationaux, les réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages coopèrent en échangeant leurs données sur le braconnage et le commerce illicite, et en partageant leurs meilleures pratiques de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts.

John E. Scanlon, le Secrétaire général du Secrétariat CITES, s'exprimant au nom du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), hôte de la réunion, a déclaré: “La première réunion mondiale des réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages constitue une étape importante dans notre action collective pour combattre la criminalité qui touche gravement les espèces sauvages et les forêts. De portée transnationale, le commerce illicite de produits des espèces sauvages et de la forêt n'a jamais été aussi intense et bien organisé. Le meilleur moyen de contrer cette grave criminalité et de protéger les espèces et les populations qu'elle menace consiste à apporter des réponses coordonnées qui articulent et harmonisent l'action, tout en transcendant les frontières et les organisations”.

Lors de cette réunion, les représentants ont partagé leur expérience, découvert les outils et le soutien proposés par l'ICCWC, tel son Outil d'analyse de la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts, et ont discuté des obstacles à une coopération nationale, sous-régionale et régionale efficace. Les représentants des réseaux existants et émergeants ont reconnu l'importance d'une collaboration accrue pour renforcer encore les efforts de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Ils ont réservé un accueil largement favorable à la création d'un "réseau" des réseaux ou des groupes de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages – en se fondant sur les accords de coopération existants au niveau mondial, comme l'ICCWC – pour améliorer la communication entre les réseaux, partager les meilleures pratiques et les enseignements, et définir des activités conjointes de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Reconnaissant l'intérêt indéniable d'une telle réunion, les participants ont encouragé celles qui suivront à poursuivre la discussion sur les moyens de développer les liens entre les réseaux de lutte contre la fraude.

Judith Garber, ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique présente à cette réunion, a souligné le rôle joué par les représentants du réseau dans l'amélioration de la coordination: “Même si chaque réseau de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages est organisé pour satisfaire au mieux ses propres besoins régionaux, nous pensons que faciliter la communication et la coordination entre les réseaux améliore leur réussite individuelle tout en renforçant les efforts déployés à travers le monde pour faire face au trafic transnational d'espèces sauvages. Quelle que soit la forme d'un réseau mondial, il est essentiel qu'il repose sur une communication, un partage d'informations et une formation au niveau interrégional, et que nous oeuvrions de concert pour empêcher le braconnage, confisquer les envois et réduire la demande d'espèces de provenance illicite et de leurs produits.”

En reconnaissance d'actions exemplaires menées récemment, un Certificat de louanges du Secrétaire général de la CITES a été décerné aux représentants du Groupe national chinois de coordination inter-agences pour la lutte contre la fraude (NICECG), de l'Association of Southeast Asian Nations Wildlife Enforcement Network (ASEAN-WEN) et de l'Equipe spéciale de l'Accord de Lusaka pour leur rôle dans l'Opération COBRA. De janvier à février 2013, l'Opération COBRA a en effet rassemblé les réseaux de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages des Etats des aires de répartition, de transit et de destination, au sein d'une action transcontinentale et conjointe de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Couronnée de succès, cette opération a permis d'arrêter des criminels et de saisir des parties et produits de nombreuses espèces inscrites aux annexes CITES, telles que rhinocéros (corne), éléphant (ivoire), léopard, tigre, pangolin et calao.

Tenue sous l'égide du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) – une action menée conjointement par le Secrétariat CITES, INTERPOL, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), la Banque mondiale et l'Organisation mondiale des douanes (OMD) pour faciliter la coopération internationale en matière de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts – cette réunion a pu avoir lieu grâce au généreux appui des Etats-Unis d'Amérique, par le biais de leur Département d'Etat.

Note à la rédaction:

Pour plus d'informations, prendre contact avec Juan Carlos Vasquez au (+66 (0)85 332‐2469), juan.vasquez [at] cites.org (juan[dot]vasquez[at]cites[dot]org) ou avec Stefania Kirschmann, stefania.kirschmann [at] cites.org (stefania[dot]kirschmann[at]cites[dot]org).

Informations générales pour les correspondants et les représentants des médias accrédités:

La CoP16 de la CITES se déroulera du 3 au 14 mars 2013 à l'adresse suivante:

Queen Sirikit National Convention Center (QSNCC)
60 New Rachadapisek Road, Klongtoey,
Bangkok 10110, Thaïlande
Tél.: (662) 229‐3000 – Fax: (662) 229‐3001
Courriel: info [at] qsncc.com (info[at]qsncc[dot]com)
http://www.qsncc.co.th/

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